Gaëtan patron pêcheur aux commandes de son bateau le Bozo…
Départ la nuit avant le lever du jour. Retour obligé avant 10h pour la criée.
Cela bouge énormément. Le photographe n'ose trop déranger et fait attention aux filins.
Assez vite ils arrivent en pleine mer.
Les deux bateaux se partagent la zone géographique, le premier qui trouve un banc avertit l'autre.
L'autre bateau, le « P’tit Lou » arrive. La manœuvre est impressionnante lorsque les deux chalutiers encadrent le banc de sardines. On dirait qu'ils se collent. Pas plus d'un mètre les sépare l'un de l'autre. Le pêcheur lance le filin. C'est fait, les moteurs tournent non-stop... tout bouge et tangue.
Le « P’tit Lou ».
On découvre les bateaux, le chalut, une élingue de câbles, des crochets, assez impressionnant.
Puis le filet est ramené. À ce moment, les mouettes rappliquent en force.
Le filet se gonfle, les stars de Saint-Gilles sont piégées.
Le ballet des mouettes.
Le débarquement des sardines sur le bateau.
On jette très rapidement de la glace dans les containers pour mettre au frais ces petites reines si fragiles.
Retour au port
Vente à la cale remise au goût du jour depuis trois ans, une véritable coutume. Les habitués viennent certes, mais les vacanciers aiment aussi se prêter au jeu, faire la queue au port, attendre le retour du bateau de pêche ! Une casserole sert de mesure. Bien remplie, elle fait un kilo. 2 000 tonnes de sardines sont pêchées par an, 1 200 partent à la conserverie Gendreau, la seule, l'unique, la rescapée et 800 sont vendues à la fraîche. Elle se pêche d'avril à fin septembre et s'achète en direct.
Le Banc des Sardines
Un food truck installé sur le port, avec tables fixées au sol... en cas de grand vent. Bonne idée, voilà où manger des sardines façon pêcheur, vite fait bien fait, sans tralala. Cuisine le midi et le soir, no réservation, plats à emporter. Plancha et pommes de terre de récoltants de la région... Tout simple et sympa. Demandez le petit verre de vin blanc. Ouvert d'avril à fin septembre.
On travaille la sardine fraîche, au meilleur moment de la saison. Elles sont préparées à l'ancienne, du beau travail, pour preuve elle est le premier poisson sauvage à avoir obtenu la prestigieuse distinction « Label Rouge » en 2000. Des boîtes de conserve transformées en objets « Collector » et signées par des artistes. Ci-dessus boites de sardines dessinées par Coralie Joulin. On les collectionne, on les expose dans sa cuisine... on peut aussi les savourer ! (Pour info, les millésimées se bonifieront avec le temps, durée de vie 10 ans, mais retournez-les tous les 6 mois, elles seront plus tendres).
La conserverie Gendreau, l'unique, la rescapée, qui fonctionne du tonnerre
La Perle des Dieux
Pont de la Concorde avec la Vie qui coule en dessous.
Recette signée Andrei Carafa le chef du restaurant « Le Grain de Sable ». Un établissement avec vue à 360 ° sur la baie... Un panorama qui annihile toute pensée négative. Endroit chic, joliment tenu, accueil humain, de l'espace entre les tables et entre les assiettes et on ne joue pas que sur le décor, les produits sont dans leur authenticité et le chef s'exprime pour rendre le tout agréable, parfois innovant...
Non curieux ni gourmands, s'abstenir.
Un grand merci à l’Office de Tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie… tout particulièrement à Virginie qui a su nous faire partager l’art de vivre Gillocrucien!