Au port de la Tremblade… on peaufine le label HCM (Huîtres Charente-Maritime). Une huître qui se croque! Et qui ne peut être délocalisée!… Elle a demandé quatre années de travail et de savoir-faire! Car tout comme le vin ou le fromage, c’est affaire d’affinage et de terroir…Oui une huître peut tout à fait se croquer!… Testé et approuvé, en présence d’un couple de «grands pros »: Daniel Conseil et Patricia, « la Patronne », qui gèrent une jolie affaire. Ostréiculteurs depuis cinq générations; «Ici, vous n’entendez pas le bruit des huîtres triées sur le tapis roulant, on travaille comme les anciens, tout est fait à la main… Du temps, de l’observation, on ne court pas après la rentabilité. On doit tenir le cap: la qualité et les saveurs. Une colocation 4 étoiles pour la « Pousse en claire » elles ne sont que 2 ou maximum 5 par m2 dans le bassin clair de chez clair. Sur 1000 producteurs seule une centaine produit cette "Rolls" demandant des attentions toutes particulières.Depuis la Préhistoire, les civilisations grecques et romaines, du Moyen-âge à la Renaissance, on retrouve ces fins coquillages. Mais, il faut remercier Louis XIV et Jean de la Fontaine qui anoblissent l’huître à déguster crue et vivante. Ce fut une grande folie à Versailles.La portugaise arrive en France au XIXe siècle et prend place en Charente-Maritime. L’ostréiculture moderne s’installe idéalement dans l’estuaire avec le mélange d’eau salée et d’eau douce. Mais depuis plus de 40 ans ce sont les «japonaises », les huîtres Marennes Oléron qui naissent et vivent à l'embouchure de la Seudre…